Histoire des Larmes
Histoire des Larmes
de Alan Pauls
Éditeur : Christian Bourgois
Collection : LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Genre : ROMAN CONTEMPORAIN
Présentation : Broché
andis qu'il regarde à la télévision le palais de la Moneda brûler à Santiago du Chili, le 11 septembre 1973, le narrateur de Histoire des larmes ne parvient pas à pleurer. Et pourtant, malgré son jeune âge, il compte alors parmi les ardents partisans de la voie latino-américaine vers le socialisme, possède déjà une solide formation marxiste et, à Buenos Aires, où il vit avec sa mère, il ne manque jamais d'acheter La Cause péroniste et autres revues révolutionnaires. S'il ne verse pas une larme, ce n'est pas davantage par manque de sensibilité, car dès son plus jeune âge il est persuadé qu'il n'est nul vrai bonheur sans son noyau incompressible de douleur et devient bien vite le confident des adultes, le réceptacle silencieux et toujours disponible de leurs souffrances, qu'ils versent dans son oreille tel un poison mortel. Que lui est-il arrivé ? Une fois adulte, cet hypersensible qui ne sait plus pleurer mène l'enquête sur son propre passé, dont il revisite les épisodes les plus significatifs, ceux qui ont marqué son apprentissage de la douleur et de la vie. Parmi les personnages décisifs de cette éducation sentimentale, il se souvient de sa jeune fiancée chilienne, dont il se sépara brutalement au lendemain de la chute d'Allende, d'un super-héros qui perd l'essentiel de ses pouvoirs lorsqu'il est dans le voisinage de pierres maléfiques, d'un chanteur à textes dont la mièvrerie le dégoûte et d'un oligarque torturé qui s'en prend à lui alors qu'il est en pleine euphorie. Au cours de son enquête, il convoque également ses parents, " dubitatifs pionniers du divorce " en Argentine, sa mère qui l'élève seule avec l'aide de cocktails médicamenteux aux dosages aléatoires, et son père, qui est à l'origine de son étrange vocation de confident. Mais surtout il se remémore un voisin militaire qui ne fut peut-être pas tout à fait ce à quoi il ressemblait.
de Alan Pauls
Éditeur : Christian Bourgois
Collection : LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Genre : ROMAN CONTEMPORAIN
Présentation : Broché
andis qu'il regarde à la télévision le palais de la Moneda brûler à Santiago du Chili, le 11 septembre 1973, le narrateur de Histoire des larmes ne parvient pas à pleurer. Et pourtant, malgré son jeune âge, il compte alors parmi les ardents partisans de la voie latino-américaine vers le socialisme, possède déjà une solide formation marxiste et, à Buenos Aires, où il vit avec sa mère, il ne manque jamais d'acheter La Cause péroniste et autres revues révolutionnaires. S'il ne verse pas une larme, ce n'est pas davantage par manque de sensibilité, car dès son plus jeune âge il est persuadé qu'il n'est nul vrai bonheur sans son noyau incompressible de douleur et devient bien vite le confident des adultes, le réceptacle silencieux et toujours disponible de leurs souffrances, qu'ils versent dans son oreille tel un poison mortel. Que lui est-il arrivé ? Une fois adulte, cet hypersensible qui ne sait plus pleurer mène l'enquête sur son propre passé, dont il revisite les épisodes les plus significatifs, ceux qui ont marqué son apprentissage de la douleur et de la vie. Parmi les personnages décisifs de cette éducation sentimentale, il se souvient de sa jeune fiancée chilienne, dont il se sépara brutalement au lendemain de la chute d'Allende, d'un super-héros qui perd l'essentiel de ses pouvoirs lorsqu'il est dans le voisinage de pierres maléfiques, d'un chanteur à textes dont la mièvrerie le dégoûte et d'un oligarque torturé qui s'en prend à lui alors qu'il est en pleine euphorie. Au cours de son enquête, il convoque également ses parents, " dubitatifs pionniers du divorce " en Argentine, sa mère qui l'élève seule avec l'aide de cocktails médicamenteux aux dosages aléatoires, et son père, qui est à l'origine de son étrange vocation de confident. Mais surtout il se remémore un voisin militaire qui ne fut peut-être pas tout à fait ce à quoi il ressemblait.