Potestad et La mort de Marguerite Duras

Publié le par larouge

Potestad et La mort de Marguerite Duras
Eduardo Pavlovsky






Broché: 55 pages
Editeur :
Editions théâtrales (14 mars 2002)
Collection :
Repert Contempo




La ville blanche accueille l’un des plus grands comédiens français, Jean-Louis Trintignant, qui est à la fois metteur en scène et acteur dans deux belles mises en scène et lectures, d’après deux pièces du dramaturge argentin Eduardo Pavlovsky: Potestad et La mort de Marguerite Duras. Dans Potestad, un homme nous confie son histoire. Il s’est approprié par le passé la fille d’opposants assassinés. Aujourd’hui on vient lui reprendre cette enfant qui, lui dit-on, n’est pas la sienne et il ne comprend pas. Ecrite vers la fin de la dictature argentine, la pièce ausculte l’espace parfois intime entre victime et bourreau. La mort de Marguerite Duras , dont la mise en scène est signée par Sophie Pincemaille, nous convie dans un espace fictionnel où l’on assiste à l’agonie d’une mouche. «Pourquoi ce titre ? Au départ, la mort d'une mouche. Le nom de Marguerite Duras, parce que dans un de ses textes ce grand auteur, que j'admire, raconte qu'elle a vu mourir une mouche et que cette mort l'a attristée», a expliqué Eduardo Pavlovsky. « Une mouche vole, agonise, puis meurt, solitaire. Comme la grande solitaire que fut Marguerite Duras. Comme chacun. Comme lui qui parle, qui réfléchit sur sa vie, ses aléas, ses amours, ses sens… Enfance, adolescence, engagements, joies, délires, l’évocation suit le cours de la vie qui est là, éclatante ou cruelle ou barbare. La vie qui sourd et circule»...

Un homme nous confie son histoire.Il s'est approprié par le passé la fille d'opposants assassinés. Aujourd'hui on vient lui reprendre cette enfant, qui, lui dit-on, n'est pas la sienne et il ne comprend pas. Potestad écrite vers la fin de la dictature argentine ausculte l'espace parfois infime entre victime et bourreau. La Mort de Marguerite Duras ; une mouche vole, agonise puis meurt, solitaire. Comme la grande solitaire que fut Marguerite Duras.Comme chacun. Comme lui qui parle ; qui réfléchit sur sa vie, ses aléas, ses amours, ses sens... Enfance, adolescence, engagements, joies délires, l'évocation suit le cours de la vie qui est là, éclatante ou cruelle ou barbare. La vie qui sourd et circule. Pavlovsky, l'acteur, l'auteur, le psychanalyste nous livre là deux monologues de forte théâtralité sur la condition humaine et sa relativité.


Publié dans ecrivains argentins

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